Le disque dur est un
élément essentiel du PC, surtout à l'heure
actuelle ou les programmes prennent de plus en plus en place.
Les disques durs ayant fortement augmenté de taille (500Mo
à 12 Go en 5 ans), beaucoup de sociétés
programment leur logiciel n'importe comment sans souci de place,
en oubliant de trouver les bons algorithmes plus simples et plus efficaces.
Ah business quand tu nous tient. Passons sur ce coup de gueule.
 | Densité de stockage : Aussi appelé densité
de zone, il s'agit de la quantité de données que
l'on peut écrire sur une zone. Elle se mesure en octets
ou plutôt maintenant en Ko par mm² (en anglais Bits Per
Square Inch (BPSI)). |
 | Vitesse
de rotation : La
vitesse de rotation pour un disque est souvent regardé
pour déterminer les performances d'un disque. La plupart
des disques ont une vitesse de rotation de l'ordre de 4500rpm
ou 5400rpm avec les nouveaux qui atteignent 7200rpm et même 10000rpm.
En général une plus grande vitesse de rotation
va permettre une plus rapide atteinte des données par
la tête de lecture, signifiant un disque dur plus rapide. Mais
attention une vitesse de rotation 20% plus rapide ne correspond
pas à 20% de performances en plus. |
 | Temps d'accès : Il s'agit du temps moyen pour les têtes de lectures à
se déplacer sur un secteur d'un des plateaux du disque
dur. Il est d'environ 9 ms actuellement. |
 | Magnéto résistance
(MR) : Technologie
de résistance magnétique. Technologie de stockage
d'informations sur les disques durs permettant une augmentation
significative du volume de stockage sans diminuer les performances.
Cela marche, à la lecture, en passant un flux continu
à travers la tête de lecture MR. Quand la tête de lecture
MR passe au dessus d'une zone de données (champ magnétique),
la tête MR change sa résistance qui est détecté
par le changement d'ampérage du courant. Le seul hic est
que ce mécanisme ne peut pas être utilisé en écriture,
la méthode classique est alors employée. |
 | Canaux de lecture PRML : Les canaux de lecture permettent
de réaliser la conversion des données numériques
vers des signaux analogiques nécessaires à l'écriture
de données sur le disque dur. Mais à haute densité
de données, le pic du signal analogique "déborde", causant
des dégradations dans les données. En utilisant
des techniques de filtre et de codage digital, les canaux de
lecture PRML échantillonnent le signal analogique à
différents points, en tenant compte de la détermination
précise de la forme du signal de retour. Ceci permet d'augmenter
sensiblement la densité de stockage. |
 | Cache de données : L'accès au
données contenues dans le disque se fait de manière prévisible. Les performances peuvent
être augmentées
en lisant prématurément des données qui
peuvent être requise plus tard et en les stockant dans un tampon
(mémoire cache) avant que l'ordinateur ne les demande,
puis en les restituant au besoin. La restitution de données
à partir du tampon est beaucoup plus rapide. Ce tampon
est appelé en anglais : Read Look-Ahead Buffer. Le
tampon implémenté correctement permet d'augmenter significativement
les performances du disque dur. |
 | Segmentation du cache : Il s'agit de la division
du tampon Read Look-Ahead en différents sous-tampon,
ce qui permet au disque dur de se comporter comme s'il possédait
plusieurs tampons (mais de plus petites tailles). Ceci améliore
l'efficacité du tampon Read Look-Ahead. |
 | Segmentation adaptative : Ceci permet au disque
dur de contrôler le nombre de sous tampon. |
 | Programmed Input /
Output (PIO) : C'était le mode
initial utilisé par les disques durs et les normes ATA.
Les premiers modes PIO 0,1 et 2 étaient énormément
dépendant du processeur. Avec l'arrivée du 486
et des pentiums, une nouvelle norme a été adoptée
VLB (Vesa Local Bus) et un nouveau mode PIO a été
introduit appelé "Block PIO" permettant plusieurs
transfert de données. |
 | Direct Memory Access
(DMA) : Avec l'apparition des chipsets
430 TX d'Intel, le bus-mastering DMA a permis le transfert de
données entre le chipset, le disque dur et la mémoire
centrale (RAM) sans besoin du processeur. Les performances du
système ont alors significativement augmenté car
le processeur n'avait plus a attendre le disque dur. cependant
doit être géré par le système d'exploitation,
Win95 OSR2 et Win98 savent le gérer mais pas Win95 OSR1
qui a besoin d'un patch. |
 |
Conversions : |
- 1 Bit = 0 or 1
- 1 octet = 8 Bits
- 1 Kilooctet = 1024
octets
- 1 Megaoctet = 1024
Kilooctets
- 1 Gigaoctet = 1024
Megaoctets
- 1 Teraoctet = 1024
Gigaoctets
- 1 Petaoctet = 1024
Teraoctets
- 1 Exaoctet = 1024 Petaoctets
- 1 Zettaoctet = 1024
Exaoctets
- 1 Yottaoctet = 1024
Zettaoctets
Comment ça marche un disque dur
Vous avez déjà vu un
disque dur. Mais si ! une boite en ferraille carré
collé contre la façade de votre boîtier. Ayez vous voyez
! Vous êtes vous déjà demandé comment tous
ces milliards de bits pouvaient cohabiter et être retrouvé
lorsque l'on cherche un fichier. Si oui, lisez le reste de cette
page.
Les disques durs actuels sont des disques
magnétiques. La couche magnétique est déposée
recto-verso sur plusieurs disques en aluminium montés
autour d'un même axe autour duquel ils peuvent tourner.
Les informations sont inscrites sur
des pistes circulaires, organisées en zones et partagées
en secteurs. L'enregistrement est sérialisé à
l'écriture, désérialiseé à
la lecture ; dans tous les cas, il faut connaître l'adresse
de la piste, et l'adresse angulaire de l'enregistrement par rapport
à un repère matériel qui sert d'origine.
Un disque au point de vue du système
se définit par un nombre de face, un nombre de piste et
un nombre de secteurs. Prenons pour exemple un disque possédant
4 faces, 1024 pistes et 64 secteurs de 4 Ko. Ce disque dur à
une capacité de 4 x 1024 x 64 x 4816 = 1,2 Go. Mais il
ne faut que 2 (4 = 2e2) + 10 (1024 = 2e10) + 6 (64 = 2e6) = 18
bits soit 3 octet pour coder le numéro de secteurs, donc
pour le retrouver sur tout le disque.
En fait ,les disques sont non seulement
divisés en plateaux, pistes et secteurs mais pour faciliter
leurs traitements, on les regroupe en une unité de stockage
indissociable appelée "clusters", qui est composées
d'un certain nombre de secteurs.
Lorsque vous achetez votre disque dur,
il se trouve sous la forme de milliards d'octets disposés
sur les faces du disque qui sont formatés "bas niveau".
Ce qui veut dire qu'il vous est livré avec les pistes
et les secteurs marqués de telle sorte qu'ils puissant être reconnu par le système d'exploitation. Lors du formatage
réel, vous allez orienter la façon de coder et de retrouver
chaque secteur. C'est pour cette raison que les différents
modes de formatage ne sont pas tous compatibles. Chacun possède
sa propre table d'allocation des fichiers (File allocation
Table ou FAT), ses propres vecteurs d'états, et sa
propre organisation des fichiers et des répertoires. La table d'allocation
est une table qui
indiquent les correspondances entre les clusters et les fichiers. Les vecteurs d'états permettent
d'indiquer si un secteur est utilisé ou vide. Chaque secteur
est matérialisé par un bit (0 = vide ; 1 = occupé
).
Les
disques durs sont dits "fixes" contrairement au disques
amovibles (voir plus loin). Grâce à leur fixité, ils peuvent tourner plus rapidement
ce qui augmente le débit, et on peut avoir plusieurs têtes
de lecture par face, une tête pour chaque zone qui regroupe
de 64 à 256 pistes, ce qui diminue le temps d'accès.
Chaque piste est accessible par déplacement hydraulique
d'une tête. La capacité d'un ensemble de tels disques
peut atteindre quelques milliards d'octets. Pour les PC, des
disques de taille plus réduite (5,25 ou 3,5 pouces) sont
fabriqués actuellement , ils atteignent 8 à 12
Go, voire plus.
Hors sujet : Les disques "amovibles".
Dans les disques amovibles, il n'y
a qu'une seule tête par face utilisée, monté
sur un bras rétractable. Ces disques se présentent
souvent sous forme d'une pile de disques. Leur capacité
peut atteindre quelques centaines de millions d'octets. Les disques
magnétique amovibles les plus courants sont le Zip de
Iomega qui fait 100 MO, ou encore le Syquest ; mais ils existent
des disques amovibles utilisés dans la création
graphique qui font plus d' 1 GO.
Le développement
de la micro-informatique a également favorisé l'utilisation
de disques souples, appelés également disquettes
(en anglais, Floppy disks). Ce sont des disques avec un support
souple en polyester, enfermé dans un pochette en carton
lubrifiée avec une fenêtre, qu'on introduit directement
dans un lecteur de disquettes. Le format de 5 pouces 1/4 (13cm)
a pratiquement disparu ; le 8 pouces est un souvenir historique,
mais en revanche, le 3,5 pouces est encore très utilisé.
La capacité d'un disque souple est de 1,44 Mo , mais des
tentatives à 100 Mo et 120 Mo au format 3,5 pouces ont
été tentés (sans grand succès encore
à l'heure actuelle).